J'ai vu La Haine de Mathieu Kassovitz hier avec ma petite amie. C'est un vieux film, plus vieux que je n'imagine, mais qui convient très bien, bizarrement, à nôs vies à Paris.
Le film, je l'ai vu il y a quelques années, quand j'étais encore un étudiant dans l'université de Liverpool. A cet époque-là, il n'y avait aucune moyen de savoir que j'allais me rendre à Paris. C'était une année de solitude où je venais de changer mon cours d'architecture en des soi-disant études des architectures, dont un cours des films et des villes était y compris.
Je me souviens encore de la vache, de la scène magique du miroir, du DJ jouant Fuck the Police dans la cité.
La structure du film m'a échappé. à vrai dire, il y a des clichés partout dans ce film: des stéréotypes, le trajet d'une journée, l'ennui...C'est un film satisfaisant, peut-on le dire. Mais, quant au sujet du film, est-ce morale? De jolies compositions du scénario me semble trop complet.
Les personnages, ce sont des stéréotype. c'est-à-dire, ce sont des symboles. Un juif, un arabe et un blanc pauvre. Mais, je crois le problème reste là où les symboles demeurent superficiels sans transcendance. L'obsession de l'objet, enfin, doit revenir dans l'essence de soi-même. La vache, ça a failli marcher.
Pour ça, il faut du temps, il faut des intrigues mois bienveillantes.